Aston Martin V12 Vantage Roadster BVM6
2013 / 9500 km
Specifications
Aston Martin
V12 Vantage
2013
45.0
5.935
Propulsion
Non
8995
Noir
Noir
Essence
Manuelle
Historique
Malgré sa relative jeunesse, le modèle V12 Vantage de la « Baby Aston » est déjà une auto parfaitement intemporelle et assurément un futur collector dans cette première déclinaison lancée en 2009.
Une mécanique fantasmagorique, une boîte manuelle et l’un des designs les plus réussis de ces vingt dernières années, tous les éléments sont réunis pour une expérience fort agréable, comme souvent avec une Aston Martin, en tout cas à mes yeux.
La « petite Aston » a vu le jour en 2005, tout d’abord avec un V8, puis avec un V12 comme sur le modèle qui nous intéresse aujourd’hui. Son dessin a vingt ans et n’a pas pris une ride. Dessinée par le talentueux designer Henrik Fisker, aussi à l’origine de la BMW Z8, cette V8/V12 Vantage est une véritable réussite. La ligne de cette V12 Vantage est en tout point magnifique. Aucune faute de goût, une élégance sans égale avec juste ce qu’il faut de bestialité pour la différencier de la V8. Elle pourrait être présentée aujourd’hui que ça ne choquerait personne. Je suis totalement sous le charme et ces quelques heures à son volant n’ont fait qu’accentuer ce sentiment. Quel que soit la déclinaison, la V12 Vantage est sublime.
C’est d’autant plus intense avec notre exemplaire, puisqu'il s'agit de l'une des 101 V12 Vantage Roadster boîte mécanique fabriquées! Elle affiche moins de 10.000km, mais parfaitement séquencés en quatre révisions chez Aston Martin. Revenons brièvement à l’histoire du modèle. Comme indiqué au préalable, c’est en 2005 que nous découvrions cette nouvelle Aston Martin, voulue comme l’entrée de gamme du constructeur britannique. Le charme opérait immédiatement ; déjà à l’époque, j’étais totalement conquis par cette V8 Vantage alors que les avis étaient unanimes. Au début de sa carrière, elle était donc équipée d’un V8 4.3, puis d’un 4.7 et c’est finalement en 2009 que la gamme s’agrémente d’une version animée par un V12, déjà présentée en 2007 sous la forme du concept car V12 Vantage RS. Alors que la V8 existait en boîte mécanique et Sportshift (séquentielle robotisée à simple embrayage), la V12 "fermée" débarque uniquement en boîte manuelle. Elle reprenait l’ensemble moteur-boîte de la DBS (année modèle 2007), à savoir un majestueux V12 6.0 avec boite manuelle à 6 rapports. Plus tard, en 2013, elle sera aussi proposée avec une transmission Sportshift sous le patronyme V12 Vantage S mais j’avoue n’avoir jamais été convaincu par cette transmission que je trouve un peu trop lente. Finalement, elle sera déclinée en une rare et très désirable version roadster qui offre le cocktail explosif du V12 avec une boite manuelle à 6 rapports, c’est clairement l’Aston Martin ultime à mon goût.
Quelques éléments permettent de reconnaître la V12 immédiatement. Tout d’abord, les quatre ouïes en carbone sur le capot moteur. Elles sont primordiales au bon fonctionnement du V12 et dès que vous aurez entendu sa sonorité, vous pardonnerez ce détail esthétique. La V12 Vantage dispose également d’une lame avant spécifique, elle aussi en carbone comme le diffuseur arrière. Sa suspension a été abaissée de 14mm par rapport à la V8, encore un élément qui accentue le caractère esthétique de la V12 Vantage. L’habitacle dégage également une ambiance toute particulière. Au risque de passer pour un « vieux con » mais j’assume, cet intérieur représente l’esprit Aston Martin qui s’est un peu perdu dans les derniers modèles, depuis l’alliance avec Mercedes. Un savant mélange de tradition, d’élégance et de sportivité, avec une présentation de bonne qualité mais comportant quelques particularités (on ne peut pas appeler cela des défauts) typiquement « British » qui perturberont les habitués des sportives allemandes, je pense notamment à la Porsche 911. J’aime tout particulièrement la disposition des compteurs dont les révolutions se font de manière antagoniste. Que dire de la clé de contact, appelée « Emotion Control Unit », en finition cristal avec le logo de la marque incrusté, qui s’insère dans la planche de bord pour mettre en marche la belle. Avant de prendre la route, quelques mots encore sur la mécanique de cette V12 Vantage. Il s’agit donc du majestueux V12 6.0 (5’935 cm3) placé en position central avant. Il développe 517 ch à 6’500 t/min et un couple de 570 Nm dès 5’750 t/min transmis aux roues arrière uniquement au travers d’une boite manuelle à 6 rapports. La vitesse de pointe est annoncée à 305 km/h et le 0-100km/h en 4,2 secondes. Le couple et la rondeur du V12 procurent une douceur dans les déplacements. La voiture invite plutôt à une conduite en souplesse, avec en fond la mélodie de cette noble mécanique. C’est tout simplement exquis. Tout en restant en troisième ou en quatrième rapport, les kilomètres s’avalent à bon tempo, avec des relances franches et dynamiques. Malgré la suspension relativement ferme et les assises plutôt dures, cette V12 Vantage est une GT dans toute sa splendeur. Les commandes sont toutefois assez viriles, ce qui rend la conduite très plaisante à mes yeux tout en restant facile. Néanmoins, comme la voiture n’invite pas vraiment à appliquer un rythme très brutal et soutenu, ça ne péjore pas trop l’expérience au volant de cette V12. Sans compter qu’en apprenant à la connaître, je vous garantis qu’il y a largement moyen de rouler suffisamment fort pour se retrouver à pied un certain temps. Et si vous vous aventurez sur ce terrain, il faudra vous attendre à un tempérament plutôt sauvage qui ne se dompte pas facilement. Elle a un petit quelque chose de « Muscle Car » cette V12 Vantage.
Véritable chef d’œuvre du design automobile, cette première mouture de la V12 Vantage Roadster se profile sans hésitation comme un objet de collection. Au risque de me répéter, avec ses lignes sculpturales et désirables, une mécanique légendaire et une transmission manuelle, vous avez là tous les ingrédients d’un collector. Sans oublier que cette V12 Vantage offre de très belles sensations sans les contraintes qu’on peut avoir dans une voiture véritablement ancienne.
- 26.02.2013 : Livraison du véhicule neuf par Aston Martin Michiels - Concessionnaire Aston Martin d'Anvers (Belgique)
- 23.07.2014 : Entretien périodique par Aston Martin Michiels à 2.387km
- 30.11.2016 : Entretien périodique par Aston Martin Michiels à 4.734km
- 25.10.2021 : Entretien périodique par Aston Martin Brussels à 6.029km
- 12.04.2023 : Entretien périodique par Aston Martin Brussels à 8.290km
Malgré sa relative jeunesse, le modèle V12 Vantage de la « Baby Aston » est déjà une auto parfaitement intemporelle et assurément un futur collector dans cette première déclinaison lancée en 2009.
Une mécanique fantasmagorique, une boîte manuelle et l’un des designs les plus réussis de ces vingt dernières années, tous les éléments sont réunis pour une expérience fort agréable, comme souvent avec une Aston Martin, en tout cas à mes yeux.
La « petite Aston » a vu le jour en 2005, tout d’abord avec un V8, puis avec un V12 comme sur le modèle qui nous intéresse aujourd’hui. Son dessin a vingt ans et n’a pas pris une ride. Dessinée par le talentueux designer Henrik Fisker, aussi à l’origine de la BMW Z8, cette V8/V12 Vantage est une véritable réussite. La ligne de cette V12 Vantage est en tout point magnifique. Aucune faute de goût, une élégance sans égale avec juste ce qu’il faut de bestialité pour la différencier de la V8. Elle pourrait être présentée aujourd’hui que ça ne choquerait personne. Je suis totalement sous le charme et ces quelques heures à son volant n’ont fait qu’accentuer ce sentiment. Quel que soit la déclinaison, la V12 Vantage est sublime.
C’est d’autant plus intense avec notre exemplaire, puisqu'il s'agit de l'une des 101 V12 Vantage Roadster boîte mécanique fabriquées! Elle affiche moins de 10.000km, mais parfaitement séquencés en quatre révisions chez Aston Martin. Revenons brièvement à l’histoire du modèle. Comme indiqué au préalable, c’est en 2005 que nous découvrions cette nouvelle Aston Martin, voulue comme l’entrée de gamme du constructeur britannique. Le charme opérait immédiatement ; déjà à l’époque, j’étais totalement conquis par cette V8 Vantage alors que les avis étaient unanimes. Au début de sa carrière, elle était donc équipée d’un V8 4.3, puis d’un 4.7 et c’est finalement en 2009 que la gamme s’agrémente d’une version animée par un V12, déjà présentée en 2007 sous la forme du concept car V12 Vantage RS. Alors que la V8 existait en boîte mécanique et Sportshift (séquentielle robotisée à simple embrayage), la V12 "fermée" débarque uniquement en boîte manuelle. Elle reprenait l’ensemble moteur-boîte de la DBS (année modèle 2007), à savoir un majestueux V12 6.0 avec boite manuelle à 6 rapports. Plus tard, en 2013, elle sera aussi proposée avec une transmission Sportshift sous le patronyme V12 Vantage S mais j’avoue n’avoir jamais été convaincu par cette transmission que je trouve un peu trop lente. Finalement, elle sera déclinée en une rare et très désirable version roadster qui offre le cocktail explosif du V12 avec une boite manuelle à 6 rapports, c’est clairement l’Aston Martin ultime à mon goût.
Quelques éléments permettent de reconnaître la V12 immédiatement. Tout d’abord, les quatre ouïes en carbone sur le capot moteur. Elles sont primordiales au bon fonctionnement du V12 et dès que vous aurez entendu sa sonorité, vous pardonnerez ce détail esthétique. La V12 Vantage dispose également d’une lame avant spécifique, elle aussi en carbone comme le diffuseur arrière. Sa suspension a été abaissée de 14mm par rapport à la V8, encore un élément qui accentue le caractère esthétique de la V12 Vantage. L’habitacle dégage également une ambiance toute particulière. Au risque de passer pour un « vieux con » mais j’assume, cet intérieur représente l’esprit Aston Martin qui s’est un peu perdu dans les derniers modèles, depuis l’alliance avec Mercedes. Un savant mélange de tradition, d’élégance et de sportivité, avec une présentation de bonne qualité mais comportant quelques particularités (on ne peut pas appeler cela des défauts) typiquement « British » qui perturberont les habitués des sportives allemandes, je pense notamment à la Porsche 911. J’aime tout particulièrement la disposition des compteurs dont les révolutions se font de manière antagoniste. Que dire de la clé de contact, appelée « Emotion Control Unit », en finition cristal avec le logo de la marque incrusté, qui s’insère dans la planche de bord pour mettre en marche la belle. Avant de prendre la route, quelques mots encore sur la mécanique de cette V12 Vantage. Il s’agit donc du majestueux V12 6.0 (5’935 cm3) placé en position central avant. Il développe 517 ch à 6’500 t/min et un couple de 570 Nm dès 5’750 t/min transmis aux roues arrière uniquement au travers d’une boite manuelle à 6 rapports. La vitesse de pointe est annoncée à 305 km/h et le 0-100km/h en 4,2 secondes. Le couple et la rondeur du V12 procurent une douceur dans les déplacements. La voiture invite plutôt à une conduite en souplesse, avec en fond la mélodie de cette noble mécanique. C’est tout simplement exquis. Tout en restant en troisième ou en quatrième rapport, les kilomètres s’avalent à bon tempo, avec des relances franches et dynamiques. Malgré la suspension relativement ferme et les assises plutôt dures, cette V12 Vantage est une GT dans toute sa splendeur. Les commandes sont toutefois assez viriles, ce qui rend la conduite très plaisante à mes yeux tout en restant facile. Néanmoins, comme la voiture n’invite pas vraiment à appliquer un rythme très brutal et soutenu, ça ne péjore pas trop l’expérience au volant de cette V12. Sans compter qu’en apprenant à la connaître, je vous garantis qu’il y a largement moyen de rouler suffisamment fort pour se retrouver à pied un certain temps. Et si vous vous aventurez sur ce terrain, il faudra vous attendre à un tempérament plutôt sauvage qui ne se dompte pas facilement. Elle a un petit quelque chose de « Muscle Car » cette V12 Vantage.
Véritable chef d’œuvre du design automobile, cette première mouture de la V12 Vantage Roadster se profile sans hésitation comme un objet de collection. Au risque de me répéter, avec ses lignes sculpturales et désirables, une mécanique légendaire et une transmission manuelle, vous avez là tous les ingrédients d’un collector. Sans oublier que cette V12 Vantage offre de très belles sensations sans les contraintes qu’on peut avoir dans une voiture véritablement ancienne.
- 26.02.2013 : Livraison du véhicule neuf par Aston Martin Michiels - Concessionnaire Aston Martin d'Anvers (Belgique)
- 23.07.2014 : Entretien périodique par Aston Martin Michiels à 2.387km
- 30.11.2016 : Entretien périodique par Aston Martin Michiels à 4.734km
- 25.10.2021 : Entretien périodique par Aston Martin Brussels à 6.029km
- 12.04.2023 : Entretien périodique par Aston Martin Brussels à 8.290km