Cadillac Coupe Deville
1955 / 78 000 km
Specifications
Cadillac
1955
31.0
5.4
Non
78 000 km
Noir
Blanc
Essence
Automatique
Historique
Début 1954, Cadillac lance la deuxième génération du coupé DeVille. Initialement créée en 1949 pour désigner un coupé hardtop sans montant central entre la vitre de portière et la vitre de custode, l’appellation DeVille est attribuée en 1954 aux modèles de finition supérieure de la Série 62. Dans la lignée des autres Cadillac, le Coupe DeVille a pour objectif premier de confirmer la prédominance de la marque Cadillac dans le créneau des voitures de luxe à large diffusion. Comme l’annonce la publicité de l’époque, les Cadillac apportent le confort et leur conducteur peut parcourir de longues distances avec toujours le même plaisir de conduire.
Etirée sur plus de 5,60 mètres et d’une largeur de 2 mètres, avec un empattement de 3.25 m, la luxueuse Américaine arbore des proportions harmonieuses, une véritable réussite esthétique avec sa calandre finement grillagée, un pare-brise panoramique, les pare-chocs chromés et un coffre allongé encadré par deux petits ailerons très élégants. Evidemment, le gadget propre aux Cadillac de cette époque est présent : l’orifice de remplissage du réservoir de carburant est dissimulé sous le feu arrière gauche. Sous le capot, le moteur V8 reçoit des pistons en aluminium et sa puissance est de 230 ch. Le Coupe DeVille est facturé 3 838 $. Sa production est de 17 170 exemplaires.
Pour 1955, la prise d’air chromée est réduite à sa moitié supérieure en devenant le prolongement vertical de la baguette latérale. La calandre est retouchée, avec un maillage moins serré, le dessin des pare-chocs est modifié et les feux de positions passent de la calandre sous les phares. Pour la première fois, les pneus sont des « tubeless » (sans chambre à air).
L’année 1955 voit aussi l’apparition d’une nouvelle version du moteur V8 qui équipe toute la gamme. Ses performances ont été améliorées pour augmenter légèrement les performances du véhicule dont le poids ne cesse, lui aussi, d’augmenter (2 000kg environ). Le V8 de 5.4litres développe une puissance de 250 ch à 4 600 tr/mn. Il est alimenté par un carburateur quadruple corps et permet de passer le cap des 160 km/h et même d’atteindre 175 km/h. La consommation moyenne est de 22 litres aux 100.
En 1955, le prix neuf de la Cadillac Coupé DeVille était de 3 800 000 francs. Pour info, le prix d’une Citroën DS 19 était de 940 000 francs. Le modèle Coupé DeVille 1955 a été produit à 33 000 exemplaires. Sa carrosserie est reprise par le coupé normal de la Série 62, qui prend la désignation de « Hardtop Coupe » (vendu à 27 879 exemplaires).
Notre exemplaire est en France depuis longtemps et entre les mêmes mains depuis une vingtaine d'années. C'est en 2005 qu'une large restauration est entreprise : le moteur, la carrosserie, la peinture, le faisceau électrique, la sellerie..., tout sera revu pour un total avoisinant les 50.000€. Elle se trouve aujourd'hui en parfait état de fonctionnement et de présentation.
La boîte automatique "Hydra-Matic" compte 4 rapports et est d'une réelle douceur. La direction assistée est également au rendez-vous et permet d'envisager les manoeuvres en toute sérénité. Parmi les options disponibles à l'époque notre belle américaine avait retenu les pneus à flanc blanc, les 4 vitres électriques, la radio, le chauffage, les phares automatiques "Autronic-Eye" (à remettre en état), les vitres teintées et les freins assistés.
Début 1954, Cadillac lance la deuxième génération du coupé DeVille. Initialement créée en 1949 pour désigner un coupé hardtop sans montant central entre la vitre de portière et la vitre de custode, l’appellation DeVille est attribuée en 1954 aux modèles de finition supérieure de la Série 62. Dans la lignée des autres Cadillac, le Coupe DeVille a pour objectif premier de confirmer la prédominance de la marque Cadillac dans le créneau des voitures de luxe à large diffusion. Comme l’annonce la publicité de l’époque, les Cadillac apportent le confort et leur conducteur peut parcourir de longues distances avec toujours le même plaisir de conduire.
Etirée sur plus de 5,60 mètres et d’une largeur de 2 mètres, avec un empattement de 3.25 m, la luxueuse Américaine arbore des proportions harmonieuses, une véritable réussite esthétique avec sa calandre finement grillagée, un pare-brise panoramique, les pare-chocs chromés et un coffre allongé encadré par deux petits ailerons très élégants. Evidemment, le gadget propre aux Cadillac de cette époque est présent : l’orifice de remplissage du réservoir de carburant est dissimulé sous le feu arrière gauche. Sous le capot, le moteur V8 reçoit des pistons en aluminium et sa puissance est de 230 ch. Le Coupe DeVille est facturé 3 838 $. Sa production est de 17 170 exemplaires.
Pour 1955, la prise d’air chromée est réduite à sa moitié supérieure en devenant le prolongement vertical de la baguette latérale. La calandre est retouchée, avec un maillage moins serré, le dessin des pare-chocs est modifié et les feux de positions passent de la calandre sous les phares. Pour la première fois, les pneus sont des « tubeless » (sans chambre à air).
L’année 1955 voit aussi l’apparition d’une nouvelle version du moteur V8 qui équipe toute la gamme. Ses performances ont été améliorées pour augmenter légèrement les performances du véhicule dont le poids ne cesse, lui aussi, d’augmenter (2 000kg environ). Le V8 de 5.4litres développe une puissance de 250 ch à 4 600 tr/mn. Il est alimenté par un carburateur quadruple corps et permet de passer le cap des 160 km/h et même d’atteindre 175 km/h. La consommation moyenne est de 22 litres aux 100.
En 1955, le prix neuf de la Cadillac Coupé DeVille était de 3 800 000 francs. Pour info, le prix d’une Citroën DS 19 était de 940 000 francs. Le modèle Coupé DeVille 1955 a été produit à 33 000 exemplaires. Sa carrosserie est reprise par le coupé normal de la Série 62, qui prend la désignation de « Hardtop Coupe » (vendu à 27 879 exemplaires).
Notre exemplaire est en France depuis longtemps et entre les mêmes mains depuis une vingtaine d'années. C'est en 2005 qu'une large restauration est entreprise : le moteur, la carrosserie, la peinture, le faisceau électrique, la sellerie..., tout sera revu pour un total avoisinant les 50.000€. Elle se trouve aujourd'hui en parfait état de fonctionnement et de présentation.
La boîte automatique "Hydra-Matic" compte 4 rapports et est d'une réelle douceur. La direction assistée est également au rendez-vous et permet d'envisager les manoeuvres en toute sérénité. Parmi les options disponibles à l'époque notre belle américaine avait retenu les pneus à flanc blanc, les 4 vitres électriques, la radio, le chauffage, les phares automatiques "Autronic-Eye" (à remettre en état), les vitres teintées et les freins assistés.