Ferrari Testarossa
1988 / 82 200 km
Ferrari Testarossa
Prix de vente€0,00
Specifications
Marque
Ferrari
Modèle
Testarossa
Année
1988
M.E.C.
Puissance Fiscale
28.0
Cylindrée
4.943
Type de transmission
Propulsion
TVA récupérable
Non
Kilométrage
82 200 km
Couleur intérieure
Ivoire
Couleur extérieure
Rosso Corsa
Carburant
Essence
Boîte de vitesse
Manuelle
Historique
La Testarossa. Une auto qu’on connaît tellement qu’on en oublie qu’elle a une vraie histoire. Et que c’est la descendante d’une lignée déjà bien ancrée dans l’histoire de Maranello quand elle apparaît. Elle prend en effet la suite de la 365 GT4 BB, puis de la 512 BB et enfin de la 512 BBi. Ces autos sont les premières sportives de route, frappées du Cavalino Rampante et qui ont recours au moteur central arrière. Les premières Berlinettes, le début d’une longue série.
Elle est dévoilée au Lido à Paris, endroit rêvé vu ses formes callipyges avant d’être exposée au Mondial de Paris en 1984. Son nom, elle l’emprunte à la 250 Testa Rossa, modèle de course mythique de la Scuderia de la fin des années 50. Techniquement parlant elle reprend le châssis de la 512 BBi et son moteur avec quand même 50 chevaux en plus. Pour le style, elle est dans l’air du temps. Fioravanti a fait du bon travail chez Pininfarina avec des lignes tendues et un rétro bien seul sur le côté gauche, le Monospecchio qui deviendra mythique. Devenue icône en moins de temps qu’il faut pour le dire, elle va cependant vite évoluer. En 1986 les rétros sont plus bas et placés de chaque côté. En 1988 les roues abandonnent l’écrou central et les TRX. En 1991 la Ferrari Testarossa est remplacée par la 512 TR qui garde une forme similaire à quelques détails près. Surtout on retravaille le moteur, la boîte, les trains, les roues et l’embrayage. En 1994 c’est la F512 M qui prend le relai pour un dernier baroud d’honneur avec une face avant totalement revue faisant disparaître les phares escamotables.
La présence d'une Testarossa est réellement impressionnante. Au delà de sa seule plastique, c’est le mythe attaché à cette auto qui saute aux yeux. Connaisseur ou amateur, si l’automobile vous intéresse vous savez reconnaître une Ferrari Testarossa. La belle est donc basée sur la 512. Mais au niveau de l’esthétique, il n’y a rien à voir. Fioravanti et son équipe se sont lâché mais aucune forme n’est là par hasard. La face avant est basse, très basse. La calandre est minimaliste, une grille rectangulaire flanquée des appels de phares et des clignotants. En dessous le spoiler est discret, noir, pas torturé. Au-dessus le gros capot est monobloc. Pas de grille d’aération non plus et une forme doucement arrondie. En fait l’avant c’est la partie discrète de la Testa. Dès qu’on passe au profil, c’est tout à fait autre chose. L’arche de roue avant est reculé et la portière est juste derrière. Les roues à 5 écrous, moins originales que les premières mais qui offrent un vrai plus techniquement offrent un dessin très Ferrari. Les vitres latérales sont certainement ce qui rapproche le plus notre Ferrari Testarossa des 512. Et encore, on a gagné en angles, en surface aussi. C’est beaucoup plus moderne. Mais ce sont surtout les flancs de notre belle rouge qu’on peut admirer sur ce profil. Déjà une des signatures de la Ferrari Testarossa : ses stries. Devenues mythiques, elles permettent en fait de ne pas laisser un trou béant dans le flanc puisque c’est bien vers les entrées d’air des radiateurs latéraux qu’elles mènent. On retrouve également le faux aileron de l’italienne. Regardez bien cette ligne de caisse qui dessine une aile arrière. Oui, ce dessin est également important pour l’aéro et assoit la voiture en plus d’envelopper l’énorme popotin de la belle italienne. L’arrière est tout aussi impressionnant… voir plus. Finie la finesse de l’avant. L’aéro a créé cet arrière haut qui retombe à la verticale. De ce côté là, et contrairement à l’avant, on retrouve un vrai pare-chocs. En dessous, pas de diffuseur, restons polis, dans les années 80 le tuning ne s’était pas invité sur toute auto un tant soit peu sportive. Par contre on retrouve les deux doubles sorties d’échappement bien insérés dans un bouclier classique. Cet arrière est large, il faut dire que la voie arrière a gagné… 10cm entre la BB 512i et la Ferrari Testarossa (la largeur totale passant de 1,83m à 1.98 m !) et il est barré par une bande rejetant les feux aux extrémités et strié comme les flancs. On oublierait presque de parler du capot moteur avec son couvercle rouge bien abrité entre deux arches massives.
Ce capot moteur abrite pourtant le mythique 12 cylindres à plat (aux culasses peintes en rouge) offrant 390ch. Ces 12 cylindres de la Ferrari Testarossa s'animent sans vibration, avec une régularité de fonctionnement incroyable. Très vif, linéaire et souple, le 5L Ferrari procure un plaisir rare, autant par sa beauté sculpturale, que par les sensations uniques qu'il distille au volant. Sa sonorité caractéristique, aujourd'hui disparue de la production mondiale, n'est pas sans nous donner un petit pincement au coeur... La boîte de vitesse à 5 rapports est placée sous le moteur, dont le carter sec réduit l'encombrement en hauteur. Au même titre que pour la mécanique, le comportement routier de la Ferrari Testarossa représente "l'accord parfait". Car cette sublime GT est aussi agréable et facile à mener que performante et efficace. Bâtie sur un classique châssis tubulaire en acier, la Ferrari Testarossa hérite d'un savoir-faire issu de la compétition et sa robe est aussi belle que bien étudiée. Aérodynamiquement, la Testarossa est une des rares automobiles à pouvoir approcher les 300 Km/h tout en gardant une tenue de route sûre et précise. Ainsi, la Ferrari Testarossa conserve un excellent appui sur l'arrière et l'avant, ce qui lui permet de se dispenser de la présence d'un aileron disgracieux.
Notre exemplaire semble parfaire ce tableau déjà enthousiasmant. Livrée neuve en France pour la maison Charles Pozzi, elle n'a connu que deux propriétaires qui lui ont apporté toute l'attention nécessaire.
- 4 Mai 1988 : Livraison du véhicule neuf par les Etablissements Charles Pozzi Levallois
- 8 Juin 1988 : Entretien après livraison par les Etablissements Charles Pozzi Lyon
- 26 Mai 1989 : Entretien par le Concessionnaire Ferrari "Auvergne Moteurs - Philippe Gardette" à 10.939km
- 23 Septembre 1989 : Réparation du système d'essuie-glace par Auvergne Moteurs à 17.519km
- 7 Août 1990 : Entretien par Auvergne Moteurs à 22.890km
- 28 Février 1995 : Réfection de la boite de vitesses et remise en état de l'allumage par Auvergne Moteurs à 29.900km
- 20 Mars 1995 : Remplacement du contacteur d'huile par Auvergne Moteurs
- 8 Août 1997 : Remplacement de deux capteurs et des vérins de capot avant par Auvergne Moteurs à 30.794km
- 30 Avril 2002 : Passage au contrôle technique à 31.833km
- 2 Mai 2002 : Changement de propriétaire
- 25 Mai 2002 : Entretien incluant les remplacement des courroies de distribution et de l'embrayage par RS Sport (94) à 32.173km
- 11 Avril 2006 : Passage au contrôle technique à 59.012km
- 26 Décembre 2007 : Entretien incluant le remplacement des courroies de distribution, des bougies et de l'embrayage par RS Sport à 60.579km
- 25 Mars 2009 : Entretien par le Garage Batayer à 64.404km
- 9 Avril 2009 : Traitement Protech sur la carrosserie par le Garage Batayer
- 11 Avril 2009 : Installation d'un autoradio GPS et remplacement des enceintes par Miura Autoradio
- 8 Avril 2010 : Passage au contrôle technique à 70.455km
- 6 Avril 2012 : Passage au contrôle technique à 72.725km
- 11 Avril 2012 : Remplacement des deux pneus arrière
- 21 Mai 2012 : Remplacement des roulements de roue arrière par L'Atelier des Sportives (91)
- xx Octobre 2022 : Entretien incluant le remplacement des courroies de distribution par RS Sport à 81.288km
La Testarossa. Une auto qu’on connaît tellement qu’on en oublie qu’elle a une vraie histoire. Et que c’est la descendante d’une lignée déjà bien ancrée dans l’histoire de Maranello quand elle apparaît. Elle prend en effet la suite de la 365 GT4 BB, puis de la 512 BB et enfin de la 512 BBi. Ces autos sont les premières sportives de route, frappées du Cavalino Rampante et qui ont recours au moteur central arrière. Les premières Berlinettes, le début d’une longue série.
Elle est dévoilée au Lido à Paris, endroit rêvé vu ses formes callipyges avant d’être exposée au Mondial de Paris en 1984. Son nom, elle l’emprunte à la 250 Testa Rossa, modèle de course mythique de la Scuderia de la fin des années 50. Techniquement parlant elle reprend le châssis de la 512 BBi et son moteur avec quand même 50 chevaux en plus. Pour le style, elle est dans l’air du temps. Fioravanti a fait du bon travail chez Pininfarina avec des lignes tendues et un rétro bien seul sur le côté gauche, le Monospecchio qui deviendra mythique. Devenue icône en moins de temps qu’il faut pour le dire, elle va cependant vite évoluer. En 1986 les rétros sont plus bas et placés de chaque côté. En 1988 les roues abandonnent l’écrou central et les TRX. En 1991 la Ferrari Testarossa est remplacée par la 512 TR qui garde une forme similaire à quelques détails près. Surtout on retravaille le moteur, la boîte, les trains, les roues et l’embrayage. En 1994 c’est la F512 M qui prend le relai pour un dernier baroud d’honneur avec une face avant totalement revue faisant disparaître les phares escamotables.
La présence d'une Testarossa est réellement impressionnante. Au delà de sa seule plastique, c’est le mythe attaché à cette auto qui saute aux yeux. Connaisseur ou amateur, si l’automobile vous intéresse vous savez reconnaître une Ferrari Testarossa. La belle est donc basée sur la 512. Mais au niveau de l’esthétique, il n’y a rien à voir. Fioravanti et son équipe se sont lâché mais aucune forme n’est là par hasard. La face avant est basse, très basse. La calandre est minimaliste, une grille rectangulaire flanquée des appels de phares et des clignotants. En dessous le spoiler est discret, noir, pas torturé. Au-dessus le gros capot est monobloc. Pas de grille d’aération non plus et une forme doucement arrondie. En fait l’avant c’est la partie discrète de la Testa. Dès qu’on passe au profil, c’est tout à fait autre chose. L’arche de roue avant est reculé et la portière est juste derrière. Les roues à 5 écrous, moins originales que les premières mais qui offrent un vrai plus techniquement offrent un dessin très Ferrari. Les vitres latérales sont certainement ce qui rapproche le plus notre Ferrari Testarossa des 512. Et encore, on a gagné en angles, en surface aussi. C’est beaucoup plus moderne. Mais ce sont surtout les flancs de notre belle rouge qu’on peut admirer sur ce profil. Déjà une des signatures de la Ferrari Testarossa : ses stries. Devenues mythiques, elles permettent en fait de ne pas laisser un trou béant dans le flanc puisque c’est bien vers les entrées d’air des radiateurs latéraux qu’elles mènent. On retrouve également le faux aileron de l’italienne. Regardez bien cette ligne de caisse qui dessine une aile arrière. Oui, ce dessin est également important pour l’aéro et assoit la voiture en plus d’envelopper l’énorme popotin de la belle italienne. L’arrière est tout aussi impressionnant… voir plus. Finie la finesse de l’avant. L’aéro a créé cet arrière haut qui retombe à la verticale. De ce côté là, et contrairement à l’avant, on retrouve un vrai pare-chocs. En dessous, pas de diffuseur, restons polis, dans les années 80 le tuning ne s’était pas invité sur toute auto un tant soit peu sportive. Par contre on retrouve les deux doubles sorties d’échappement bien insérés dans un bouclier classique. Cet arrière est large, il faut dire que la voie arrière a gagné… 10cm entre la BB 512i et la Ferrari Testarossa (la largeur totale passant de 1,83m à 1.98 m !) et il est barré par une bande rejetant les feux aux extrémités et strié comme les flancs. On oublierait presque de parler du capot moteur avec son couvercle rouge bien abrité entre deux arches massives.
Ce capot moteur abrite pourtant le mythique 12 cylindres à plat (aux culasses peintes en rouge) offrant 390ch. Ces 12 cylindres de la Ferrari Testarossa s'animent sans vibration, avec une régularité de fonctionnement incroyable. Très vif, linéaire et souple, le 5L Ferrari procure un plaisir rare, autant par sa beauté sculpturale, que par les sensations uniques qu'il distille au volant. Sa sonorité caractéristique, aujourd'hui disparue de la production mondiale, n'est pas sans nous donner un petit pincement au coeur... La boîte de vitesse à 5 rapports est placée sous le moteur, dont le carter sec réduit l'encombrement en hauteur. Au même titre que pour la mécanique, le comportement routier de la Ferrari Testarossa représente "l'accord parfait". Car cette sublime GT est aussi agréable et facile à mener que performante et efficace. Bâtie sur un classique châssis tubulaire en acier, la Ferrari Testarossa hérite d'un savoir-faire issu de la compétition et sa robe est aussi belle que bien étudiée. Aérodynamiquement, la Testarossa est une des rares automobiles à pouvoir approcher les 300 Km/h tout en gardant une tenue de route sûre et précise. Ainsi, la Ferrari Testarossa conserve un excellent appui sur l'arrière et l'avant, ce qui lui permet de se dispenser de la présence d'un aileron disgracieux.
Notre exemplaire semble parfaire ce tableau déjà enthousiasmant. Livrée neuve en France pour la maison Charles Pozzi, elle n'a connu que deux propriétaires qui lui ont apporté toute l'attention nécessaire.
- 4 Mai 1988 : Livraison du véhicule neuf par les Etablissements Charles Pozzi Levallois
- 8 Juin 1988 : Entretien après livraison par les Etablissements Charles Pozzi Lyon
- 26 Mai 1989 : Entretien par le Concessionnaire Ferrari "Auvergne Moteurs - Philippe Gardette" à 10.939km
- 23 Septembre 1989 : Réparation du système d'essuie-glace par Auvergne Moteurs à 17.519km
- 7 Août 1990 : Entretien par Auvergne Moteurs à 22.890km
- 28 Février 1995 : Réfection de la boite de vitesses et remise en état de l'allumage par Auvergne Moteurs à 29.900km
- 20 Mars 1995 : Remplacement du contacteur d'huile par Auvergne Moteurs
- 8 Août 1997 : Remplacement de deux capteurs et des vérins de capot avant par Auvergne Moteurs à 30.794km
- 30 Avril 2002 : Passage au contrôle technique à 31.833km
- 2 Mai 2002 : Changement de propriétaire
- 25 Mai 2002 : Entretien incluant les remplacement des courroies de distribution et de l'embrayage par RS Sport (94) à 32.173km
- 11 Avril 2006 : Passage au contrôle technique à 59.012km
- 26 Décembre 2007 : Entretien incluant le remplacement des courroies de distribution, des bougies et de l'embrayage par RS Sport à 60.579km
- 25 Mars 2009 : Entretien par le Garage Batayer à 64.404km
- 9 Avril 2009 : Traitement Protech sur la carrosserie par le Garage Batayer
- 11 Avril 2009 : Installation d'un autoradio GPS et remplacement des enceintes par Miura Autoradio
- 8 Avril 2010 : Passage au contrôle technique à 70.455km
- 6 Avril 2012 : Passage au contrôle technique à 72.725km
- 11 Avril 2012 : Remplacement des deux pneus arrière
- 21 Mai 2012 : Remplacement des roulements de roue arrière par L'Atelier des Sportives (91)
- xx Octobre 2022 : Entretien incluant le remplacement des courroies de distribution par RS Sport à 81.288km