Lotus Esprit V8 BI-TURBO
1998 / 73 800 km
Specifications
Lotus
Esprit
1998
20
3.506
Propulsion
Non
73 800 km
Black
Silver
Essence
Manuelle
Historique
Dès son lancement, la Lotus Esprit s’est distinguée par un design aux lignes très plates et acérées signé Giorgietto Giugiaro alors en plein Edge Design. En 1987, c’est Peter Stevens (auteur de la Jaguar XR15, de la McLaren F1) qui est chargé de revoir et réactualiser la ligne de la GT de Ketteringham Hall. Les boucliers avant et arrière sont redessinés et semblent désormais totalement intégrés à la ligne, le plastique noir a disparu et les optiques arrière sont modernisés. Plus arrondie, notamment à l’avant, les pare-chocs semblent allonger outrageusement la Lotus Esprit alors que la première génération se distinguait par des porte-à-faux particulièrement très contenus. A cette silhouette exceptionnelle, l’Esprit y ajoute un intérieur cosy, un cocon où respire le cuir et une présentation flatteuse à l’anglaise.
L’Esprit suit également des règles chères à Colin Chapman, un poids contenu et un comportement exceptionnel.
A cela ne manquait qu’une motorisation noble, à hauteur du monde des grandes GT britanniques auquel cette Esprit appartient be et bien. Cette lacune est comblée en 1996, tout en restant fidèle à l’ADN de la marque. Les ingénieurs britanniques ont donc conçu et développé un V8 en 27 mois seulement aux cotes mesurées : 220 kg à sec avec tous les périphériques (soit 40 kg de plus seulement que le quatre cylindres) et des dimensions extrêmement compactes.
Avec 3,5 litres de cylindrée, ce V8 à la distribution évoluée développe 350 ch à 6500 tr/mn et 400 Nm de couple à 4250 tr/mn. Pour y parvenir, deux turbocompresseurs Garret T25 soufflant à 0,75 bars se chargent d’administrer au V8 toute sa vigueur. Les turbos sont refroidis par eau mais sont dépourvus d’échangeurs. Pour optimiser le fonctionnement des turbocompresseurs, les ingénieurs de Lotus ont étudié un vilebrequin spécifique. Habituellement, dans les entrailles d’un V8 on retrouve un vilebrequin en croix. Mais dans le cas de la Lotus Esprit V8, il est « à plat », ce qui permet d’obtenir des moments d’explosion à intervalles réguliers (en degré de rotation) sur chaque cylindre. L’écoulement des gaz d’échappement est plus homogène.
Puisque nous sommes face à la version de pointe de Lotus Esprit, un aileron aux dimensions généreuses est posé sur l’arrière et gêne l’accès au coffre, puisqu’il est fixe. De larges jantes en magnesium de 17 pouces à l’avant et 18 pouces à l’arrière sont montées remplissant ainsi à merveille les arches de roues. Ainsi chaussée, la plate Lotus semble s’étaler de toute sa largeur sur le bitume. Très basse (1,150 mètres !) et très large, la Lotus Esprit V8 reste aujourd’hui encore une GT hors du commun sur laquelle tous les passants se retournent. Les bas de caisse intègrent des prises d’air pour refroidir le V8 tapi dans le dos des occupants.
En janvier 1998, l’intérieur est modernisé et abandonne le traditionnel tableau de bord « en boomerang » pour un tableau arrondi plus petit qui perd les indicateurs de température d’huile et de turbo. La console centrale est également modifiée, les boutons de commandes provenant… de la Peugeot 205. Les modifications techniques de cette Lotus Esprit V8 « phase II » sont les suivantes : nouvel embrayage bi-disque (à la place du monodisque), carter d’embrayage en acier (et non plus en aluminium) plus rigide, implantation du démarreur modifiée, nouvelles jantes alu, aileron arrière aux attaches modifiées (il est fixé avec le capot moteur), ABS nouvelle génération, tunnel central moins proéminent.
La Lotus Esprit V8 Turbo est sans conteste, la version la plus désirable et la plus aboutie de l’espèce. Mais c’est également la plus rare, 1.237 exemplaires sont sortis d’usine, conduite à droite et à gauche confondus.
Notre exemplaire est donc une rare phase II et n’a connu que deux propriétaires, tous deux français.
- 17 Avril 1998 : Mise en service du véhicule par Lotus Cars LTD., maison mère
- 18 Août 1998 : Vente du véhicule en France à son premier propriétaire
- 25 Mai 1999 : Entretien annuel réalisé par Sport et Prestige Services (94) à 1.240km
- xx Mars 2003 : Entretien annuel par Lotus Ostende (Belgique) à 8.840km
- xx Avril 2005 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 17.900km
- 8 Février 2007 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 28.038km
- 29 Août 2008 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 41.322km
- 21 Février 2009 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 43.924km
- 22 Août 2013 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 50.470km
- 10 Février 2017 : Passage au contrôle technique à 63.245km
- 28 Juillet 2017 : Remplacement des disques et des plaquettes avant, remplacement des plaquettes arrière et purge du circuit de freinage à 66.151km
- 8 Novembre 2018 : Entretien annuel
- 1er Mars 2019 : Remplacement des deux pneus arrière et Passage au contrôle technique à 69.408km
- 26 Mars 2020 : Entretien annuel à 70.200km incluant le remplacement des deux turbos, le remplacement des courroies de distribution, le remplacement de la courroie accessoires et la vidange de boite de vitesse.
Dès son lancement, la Lotus Esprit s’est distinguée par un design aux lignes très plates et acérées signé Giorgietto Giugiaro alors en plein Edge Design. En 1987, c’est Peter Stevens (auteur de la Jaguar XR15, de la McLaren F1) qui est chargé de revoir et réactualiser la ligne de la GT de Ketteringham Hall. Les boucliers avant et arrière sont redessinés et semblent désormais totalement intégrés à la ligne, le plastique noir a disparu et les optiques arrière sont modernisés. Plus arrondie, notamment à l’avant, les pare-chocs semblent allonger outrageusement la Lotus Esprit alors que la première génération se distinguait par des porte-à-faux particulièrement très contenus. A cette silhouette exceptionnelle, l’Esprit y ajoute un intérieur cosy, un cocon où respire le cuir et une présentation flatteuse à l’anglaise.
L’Esprit suit également des règles chères à Colin Chapman, un poids contenu et un comportement exceptionnel.
A cela ne manquait qu’une motorisation noble, à hauteur du monde des grandes GT britanniques auquel cette Esprit appartient be et bien. Cette lacune est comblée en 1996, tout en restant fidèle à l’ADN de la marque. Les ingénieurs britanniques ont donc conçu et développé un V8 en 27 mois seulement aux cotes mesurées : 220 kg à sec avec tous les périphériques (soit 40 kg de plus seulement que le quatre cylindres) et des dimensions extrêmement compactes.
Avec 3,5 litres de cylindrée, ce V8 à la distribution évoluée développe 350 ch à 6500 tr/mn et 400 Nm de couple à 4250 tr/mn. Pour y parvenir, deux turbocompresseurs Garret T25 soufflant à 0,75 bars se chargent d’administrer au V8 toute sa vigueur. Les turbos sont refroidis par eau mais sont dépourvus d’échangeurs. Pour optimiser le fonctionnement des turbocompresseurs, les ingénieurs de Lotus ont étudié un vilebrequin spécifique. Habituellement, dans les entrailles d’un V8 on retrouve un vilebrequin en croix. Mais dans le cas de la Lotus Esprit V8, il est « à plat », ce qui permet d’obtenir des moments d’explosion à intervalles réguliers (en degré de rotation) sur chaque cylindre. L’écoulement des gaz d’échappement est plus homogène.
Puisque nous sommes face à la version de pointe de Lotus Esprit, un aileron aux dimensions généreuses est posé sur l’arrière et gêne l’accès au coffre, puisqu’il est fixe. De larges jantes en magnesium de 17 pouces à l’avant et 18 pouces à l’arrière sont montées remplissant ainsi à merveille les arches de roues. Ainsi chaussée, la plate Lotus semble s’étaler de toute sa largeur sur le bitume. Très basse (1,150 mètres !) et très large, la Lotus Esprit V8 reste aujourd’hui encore une GT hors du commun sur laquelle tous les passants se retournent. Les bas de caisse intègrent des prises d’air pour refroidir le V8 tapi dans le dos des occupants.
En janvier 1998, l’intérieur est modernisé et abandonne le traditionnel tableau de bord « en boomerang » pour un tableau arrondi plus petit qui perd les indicateurs de température d’huile et de turbo. La console centrale est également modifiée, les boutons de commandes provenant… de la Peugeot 205. Les modifications techniques de cette Lotus Esprit V8 « phase II » sont les suivantes : nouvel embrayage bi-disque (à la place du monodisque), carter d’embrayage en acier (et non plus en aluminium) plus rigide, implantation du démarreur modifiée, nouvelles jantes alu, aileron arrière aux attaches modifiées (il est fixé avec le capot moteur), ABS nouvelle génération, tunnel central moins proéminent.
La Lotus Esprit V8 Turbo est sans conteste, la version la plus désirable et la plus aboutie de l’espèce. Mais c’est également la plus rare, 1.237 exemplaires sont sortis d’usine, conduite à droite et à gauche confondus.
Notre exemplaire est donc une rare phase II et n’a connu que deux propriétaires, tous deux français.
- 17 Avril 1998 : Mise en service du véhicule par Lotus Cars LTD., maison mère
- 18 Août 1998 : Vente du véhicule en France à son premier propriétaire
- 25 Mai 1999 : Entretien annuel réalisé par Sport et Prestige Services (94) à 1.240km
- xx Mars 2003 : Entretien annuel par Lotus Ostende (Belgique) à 8.840km
- xx Avril 2005 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 17.900km
- 8 Février 2007 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 28.038km
- 29 Août 2008 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 41.322km
- 21 Février 2009 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 43.924km
- 22 Août 2013 : Entretien annuel par Lotus Ostende à 50.470km
- 10 Février 2017 : Passage au contrôle technique à 63.245km
- 28 Juillet 2017 : Remplacement des disques et des plaquettes avant, remplacement des plaquettes arrière et purge du circuit de freinage à 66.151km
- 8 Novembre 2018 : Entretien annuel
- 1er Mars 2019 : Remplacement des deux pneus arrière et Passage au contrôle technique à 69.408km
- 26 Mars 2020 : Entretien annuel à 70.200km incluant le remplacement des deux turbos, le remplacement des courroies de distribution, le remplacement de la courroie accessoires et la vidange de boite de vitesse.